Technologies dans l’éducation : l’apprentissage avant tout

La technologie en salle de classe

L’intégration des technologies dans l’enseignement a de nombreux avantages et répond à plusieurs besoins :

• Appui au programmes scolaire
• Exigences gouvernementales
• Formation professionnelle
• Excellence pédagogique

À une époque où la technologie devient incontournable sur le lieu de travail, les élèves doivent quitter l’école en ayant acquis des compétences technologiques fondamentales. Mais apprendre à utiliser la technologie et apprendre avec la technologie sont deux choses très différentes.

L’utilisation de la technologie doit d’abord être motivée par les objectifs pédagogiques.

Les décisions d’achat doivent avoir pour point de départ une discussion sur les intentions, les modalités et les pratiques d’apprentissage. Les enseignants doivent se poser plusieurs questions essentielles :

• Quel est l’objectif d’apprentissage ? Quel est le résultat souhaité ?
• Quels outils répondent à ce besoin en particulier ? Qui en décide ?
• Quelle infrastructure votre école doit-elle mettre en place pour soutenir ces objectifs ? Qui décide ?
• En quoi ces objectifs d’apprentissage favorisent-ils l’égalité des chances ?
• Quels sont les plans à long terme de votre établissement ?

C’est seulement après avoir répondu à ces questions que l’on peut discuter des technologies qui vont soutenir un objectif éducatif précis. Cet objectif peut être l’introduction du modèle TEAL, par exemple, ou d’un autre modèle d’apprentissage centré sur l’étudiant tel que la classe inversée.

Pendant longtemps, les établissements scolaires se sont attachés à enseigner l’utilisation des technologies et des compétences informatiques spécifiques (présentations, traitement de texte, feuilles de calcul et code). Mais cette approche a évolué, et les compétences se sont diversifiées avec le développement des technologies éducatives.

Les technologies éducatives ne se limitent pas à l’acquisition des savoir-faire informatiques.

Aujourd’hui, dans l’enseignement primaire et secondaire, de nombreux programmes scolaires officiels comportent un volet spécifique de « compétences numériques » plus diversifiées. Néanmoins, l’objectif est toujours d’apprendre à utiliser la technologie, et non d’apprendre grâce à la technologie.

Avec cette approche, les élèves sont dans une position de consommateurs : l’enseignant leur montre comment faire quelque chose pour qu’ils reproduisent la manipulation. Il va, par exemple, leur expliquer ce qu’est une présentation vidéo, puis les inviter à utiliser cette compétence pour créer une présentation vidéo sur un sujet donné. Il s’agit toujours d’acquérir des compétences informatiques.

Et si l’on utilisait plutôt la technologie pour aider les élèves à apprendre ?

Ce scénario est radicalement différent : la technologie peut en effet enrichir l’apprentissage dans de nombreux domaines différents.

Un appareil équipé d’un lecteur d’écran, par exemple, apportera une aide précieuse à un élève qui a des difficultés de lecture et d’écriture. Les élèves pourraient utiliser l’appareil photo de leur appareil pour interagir directement avec la nature plutôt que d’apprendre dans un livre. Avec ce type d’approche personnalisée de la découverte, la technologie n’est pas au centre du cours : elle est simplement un outil qui enrichit l’apprentissage en fonction des besoins de l’élève.

L’impact sur les décisions d’investissements technologiques dans les écoles

En examinant ces deux domaines, on comprend que le choix des appareils et de la technologie peut différer sensiblement selon la voie que vous empruntez.

Si vous enseignez des compétences technologiques, vous pouvez opter pour des outils traditionnels, comme un ordinateur portable ou de bureau disposant d’un accès à Internet. L’apprentissage se concentre sur l’appareil et sur les applications que l’élève doit apprendre à maîtriser.

La deuxième approche est un peu différente. Le choix de la technologie doit refléter les possibilités d’apprentissage que vous voulez offrir.

Si vous voulez que les élèves soient créatifs et mobiles, et qu’ils soient encouragés à réfléchir de multiples façons (auditive, visuelle ou kinesthésique), vous devez choisir une technologie qui leur offre ces possibilités.

C’est souvent là qu’il faut choisir entre un iPad et un ordinateur portable, mais cette décision n’appartient pas seulement au service informatique. C’est un enjeu pédagogique, qui doit donc impliquer le service informatique et les responsables éducatifs pour déterminer la meilleure approche. Ces deux groupes doivent travailler main dans la main pour établir à la fois les besoins des utilisateurs finaux et les spécifications de l’appareil. Il faut également aborder dès le départ la question de la gestion et de la sécurité des appareils choisis par votre école.

Choisir l’iPad

Supposons que votre école ait choisi l’iPad pour les raisons suivantes :

• Mobilité : les élèves peuvent apprendre de n’importe où
• Outils créatifs intégrés : micro, appareil photo, outils de dessin, clavier
• Accès aux applications de productivité : Office 365, Google Suite, e-mail, Internet.
• Accessibilité : dictée, lecteur d’écran, filtres d’écran, outils de navigation alternatifs et aides cognitives

Les administrateurs informatiques et scolaires peuvent ensuite déterminer l’infrastructure à mettre en place pour prendre en charge ces iPad et les fonctionnalités utiles aux objectifs pédagogiques.

En d’autres termes :

• Un réseau Wi-Fi couvrant toutes les zones où les élèves et les enseignants utilisent les appareils
• Une solution de gestion des appareils qui veille à ce que les applications soient bien mises à jour
• Des mesures de sécurité permettant aux élèves d’utiliser l’iPad de manière autonome en toute sécurité
• Pour les enseignants, des outils pédagogiques faciles à obtenir et à utiliser sans connaissances informatiques de pointe ni formation spécialisée.

Ce dernier point est crucial, car un iPad scolaire est un outil d’apprentissage, pas un équipement informatique.

Choisir la bonne infrastructure

Le choix de l’infrastructure est déterminant pour la réussite du déploiement. C’est une pièce essentielle du puzzle, et les responsables informatiques et pédagogiques doivent la comprendre ensemble. Il existe des outils conçus pour répondre aux besoins du service informatique en matière de déploiement, de configuration et de mise à jour des appareils et des applications. Toutefois, pour atteindre les objectifs pédagogiques du déploiement, le service informatique doit comprendre la salle de classe dans laquelle l’iPad sera utilisé.

L’apprentissage n’attend pas qu’un appareil se connecte à un serveur, et on n’interrompt pas un cours pour faire une mise à jour. Vos outils de gestion et de sécurité doivent travailler efficacement en coulisses pour faciliter l’apprentissage, et pas créer des sources de distraction.

Pour convaincre les enseignants et les élèves que la technologie peut enrichir l’apprentissage et améliorer leurs résultats, vous devez avoir la certitude que vos systèmes le permettent. Pour que les appareils soient vraiment utiles, les enseignants ont besoin d’outils flexibles capables de les mettre au service de leurs cours. Ils doivent également avoir la possibilité d’interdire et d’autoriser des applications, des sites web ou des fonctionnalités selon le plan du cours, sans intervention du service informatique. L’appareil devient alors pleinement un outil d’apprentissage, et non un équipement informatique.

Préparer l’avenir de la technologie en salle de classe

Il faut ensuite pérenniser ce plan. Les déploiements reposant exclusivement sur la dimension « informatique » peuvent échouer en cas de problème de budget ou de changement de direction. C’est ce qui arrive lorsqu’on fait passer la technologie avant l’apprentissage.

Lorsque l’accent est mis sur l’apprentissage, la technologie n’est qu’une partie du processus. Elle fait partie intégrante du tissu scolaire et n’est pas considérée comme une annexe ou un luxe.

L’achat de la technologie ne doit pas être exclusivement financé par le budget numérique informatique. Il doit aussi puiser dans le budget pédagogique et les budgets alloués à des objectifs précis, comme l’alphabétisation, le calcul et l’égalité des chances. Les appareils serviront à faire bien plus qu’accéder à Internet.

Bien choisir une technologie axée sur l’apprentissage

Tout d’abord, le travail des élèves ne doit pas être interrompu par des ralentissements ou des problèmes de mise à jour. Un élève devrait avoir la même expérience au premier jour d’un déploiement ou dans la quatrième année du programme. Quand la priorité est l’enseignement, un appareil âgé n’est pas un obstacle à l’apprentissage.

Deuxièmement, l’apprentissage ne devrait pas être une loterie. Tous les élèves devraient avoir un accès égal à ces opportunités, et cela ne devrait pas dépendre du goût de son enseignant pour les technologies ou de sa confiance dans ses possibilités. Une technologie dédiée à l’apprentissage doit être ancrée dans l’éthique et la culture de l’école ; elle devient alors aussi banale qu’un livre ou un stylo.

Établir un cycle de renouvellement des appareils

Il est essentiel de planifier le cycle de renouvellement des appareils. C’est grâce à lui que l’école dispose toujours d’appareils à jour et préserve la qualité de l’enseignement. Ce cycle doit tenir compte des économies réalisées grâce à la technologie :

• La baisse de la consommation de papier, d’impression et d’électricité
• La suppression de nombreux manuels papier coûteux et parfois dépassés
• Les économies de licences de logiciels permises par une gestion efficace des appareils.
• Les économies réalisées grâce à l’intégration d’outils d’accessibilité qui remplacent d’autres technologies spécialisées.

La prise en compte de ces économies permet, dans la plupart des cas, de renouveler, gérer et sécuriser les appareils sans aucun financement supplémentaire. Mais pour cela, il faut que la culture de l’école encourage l’utilisation de la technologie et que les enseignants changent leurs pratiques pour éviter de dédoubler les coûts : par exemple, on cessera d’utiliser la photocopieuse lorsqu’on peut partager un document par voie numérique.

Vous avez choisi Apple ? Alors choisissez Jamf !

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L’efficacité des outils Jamf de configuration et de prise en charge dépasse le cadre de l’administration informatique. Conçus pour mettre les enseignants en confiance, ils assurent également la gestion des classes et préparent les appareils en amont pour que tout soit près dès le premier jour.

En réfléchissant en termes pédagogiques plutôt que technologiques, vous aurez toutes les cartes en main pour obtenir les meilleurs résultats, satisfaire les enseignants et offrir aux élèves une instruction complète.